Contrôle postural et maladie d’Alzheimer : l’effet de l’activité physique et de la chronobiologie

Prévention

Date de rédaction :
23 octobre 2014

Les troubles psycho-comportementaux et posturaux observés dans la maladie d’Alzheimer augmentent le risque de chute. Lola Debove, doctorante dans l’équipe de Thierry Paillard, du laboratoire Activité physique, performance et santé (EA 4445) de l’Université de Pau et des Pays-de-l’Adour à Tarbes (Hautes-Pyrénées) a évalué les capacités posturales de quarante-quatre personnes atteints de la maladie d’Alzheimer. La moitié des participants avait une activité physique quotidienne (groupe actif), l’autre moitié était sédentaire (groupe inactif). Des tests posturaux en position statique en appui sur les deux pieds montrent que l’activité physique permet effectivement d’améliorer les capacités posturales et limiterait ainsi le risque de chute malgré les troubles induits par la maladie. Une autre étude des mêmes chercheurs, menée auprès de vingt-quatre personnes atteintes de maladie d’Alzheimer, montre que le syndrome dit du « coucher de soleil » (sundowning)[hyperactivité en fin de journée induisant une exacerbation des symptômes comportementaux] induit une régression des capacités à générer et contrôler le mouvement. Ce syndrome pourrait contribuer à augmenter le risque de chute, la vitesse de marche augmentant en fin de journée.

Debove L et Paillard T. Effets de l’activité physique sur le contrôle postural chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer. Neurophysiol Clin 2014 ; 44(5) : 510. Novembre 2014. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0987705314001567. Debove L et al. Influence de la chronobiologie sur les activités posturo-cinétiques chez les sujets atteints de la maladie d’Alzheimer. Neurophysiol Clin 2014 ; 44(5) : 501. Novembre 2014.  www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0987705314001300.