Prévenir l’effet des médicaments sur la cognition cognitive

Prévention

Date de rédaction :
17 février 2015

Le sujet âgé est particulièrement exposé à la iatrogénie médicamenteuse du fait des modifications pharmacocinétiques [ce que le corps « fait » au médicament (absorption, distribution, métabolisme et excrétion)] et pharmacodynamiques [ce que le médicament « fait » au corps (effets thérapeutiques, effets indésirables)] liées à l’âge dans un contexte de polypathologie fréquente. Le Pr Pierre Krolak-Salmon, neurologue et gériatre, et Christelle Mouchoux, pharmacienne, du centre de recherche clinique Vieillissement- cerveau-fragilité à l’hôpital des Charpennes de Lyon, rappellent : « mieux évaluer et gérer l’impact de la charge anticholinergique et sédative sur la réserve cognitive pourrait favoriser la prévention du syndrome confusionnel et repousser les stades cliniques de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. »

Krolak-Salmon P et Mouchoux C. Iatrogénie cognitive : pourquoi et comment l’évaluer ? Lettre mensuelle année gérontologique 2015 ; 253 : 1-2.  Mars 2015.