Réserve cognitive

Prévention

Date de rédaction :
23 mai 2015

La sensibilité aux effets cliniques des lésions cérébrales varie d’un individu à l’autre, rappelle l’équipe du Professeur Sylvie Belleville, de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (Québec). Cette variabilité interindividuelle s’expliquerait par des degrés distincts de réserve cognitive, c’est-à-dire des différences cérébrales qui amortiraient ou compenseraient les effets du vieillissement. Cet article présente une synthèse des études de neuro-imagerie sur les bases cérébrales de la réserve. Au niveau structurel, une réserve élevée est associée à des volumes cérébraux plus importants dans les régions temporales, frontales et cingulaires. Au niveau fonctionnel, une réserve élevée est associée à une plus grande efficacité neuronale et à la présence de mécanismes cérébraux de compensation. Ces différences semblent s’apparenter aux modifications cérébrales observées après certaines interventions cognitives, suggérant l’implication de mécanismes cérébraux similaires.

Ducharme-Laliberté G et al. Bases cérébrales et neurofonctionnelles de la réserve dans le vieillissement normal. NPG Neurologie Psychiatrie Gériatrie 2015 ; 15(87) : 164–168. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1627483014001792.