Salariés aidants : une responsabilité sociétale des entreprises
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Brigitte Lamarre, administratrice de l’Union nationale des associations familiales (UNAF), « il faut d’abord prendre en considération la charge horaire effective de l’aidant. Il y a une énorme différence entre aider une personne une heure ou deux par semaine et être présent régulièrement, voire quotidiennement. « Les aidants représentent une économie extrêmement importante. Et d’autant plus aujourd’hui, alors que le contexte économique freine le recours aux aides à domicile… Récemment, nous avons également collaboré avec l’Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) sur les questions d’aménagement du temps de travail des aidants. Les entreprises aussi doivent s’impliquer, pour permettre aux aidants non seulement de renforcer leur soutien effectif, mais aussi de mieux concilier leur rôle avec leur vie personnelle. » Encore faut-il que cette adaptation du temps de travail ne se traduise pas par une diminution de ressources, que l’aidant salarié puisse s’en ouvrir sans risque à son employeur, et celui-ci comprendre le sien face à une problématique sociétale de plus en plus prégnante.
Mieux vivre ensemble la maladie d’Alzheimer. Lettre d’information n°3. Janvier 2016. Fondation Médéric Alzheimer. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Informez-vous/La-Lettre-d-information.