Être aidant : et après ?

Dans une enquête réalisée par l’Association française des aidants (AFA) il y a deux ans auprès de mille trois cents aidants, « 70% ont répondu qu’ils n’auraient jamais imaginé être capables de faire ce qu’ils ont fait et que cela leur procure un sentiment de fierté », rappelle Florence Leduc, présidente de l’AFA. « Beaucoup de témoignages ont montré que lorsque l’aide s’arrête, les aidants disent se sentir plus solides qu’avant. Lorsque la personne décède, on garde le souvenir de ce que l’on a été capable d’apporter, des bons moments passés et de la satisfaction d’avoir pu contribuer au projet de vie de son proche. Il y a quelque chose de très valorisant dans le rôle d’aidant. »

Conseils des notaires 2016 ; hors-série n°5 –Alzheimer et dépendance. Mai 2016.