Stress : le reconnaître comme le symptôme d’une tentative de communiquer

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
12 mai 2016

« Notre difficulté, lorsque nous apportons du soutien à ceux qui luttent pour s’exprimer verbalement, est de reconnaître l’importance du comportement comme moyen de communication, tout au long du parcours d’une personne vivant avec une démence », écrit Wendy Perry, du centre de développement de services pour la démence (DSDC) à l’Université de Stirling (Ecosse). « Nous devons voir ce comportement comme la communication d’un besoin non satisfait. En répondant à un besoin en tant qu’être humain vis-à-vis d’un autre être humain, plutôt qu’en regardant le comportement comme un symptôme médicalisé, nous pouvons apporter des réponses et des interventions dignes, mettant en avant la valeur de toutes les personnes, quel que soit leur statut cognitif. C’est tellement important : le comportement stressé n’est pas un symptôme de la démence, c’est le symptôme d’une tentative de communiquer. » Pour Wendy Perry, « il est souvent facile de manquer des petits signes de souffrance morale, qui traduisent l’anxiété, la solitude et l’ennui. Il est essentiel que nous développions nos compétences d’observation. Apprendre à écouter les personnes avec nos yeux est un savoir-faire vital dans nos rôles de soutien. Le comportement comme mode de communication ressemble beaucoup à la verbalisation : si quelqu’un n’entend pas ce que nous disons, nous le disons plus fort. »

Université de Stirling. Dementia Services Development Center. Newsletter, juin 2016.