Les couleurs du sol en unité Alzheimer

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
15 juin 2016

La couleur constitue un paramètre important dans la conception de l’environnement du résident atteint de la maladie d’Alzheimer, rappellent les Cahiers de la FNADEPA (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées). Certaines couleurs peuvent ainsi favoriser des troubles du comportement. Les couleurs acides peuvent entraîner une agitation. Les couleurs sombres sont susceptibles de générer une peur de “l’effondrement” ou la sensation d’un obstacle à franchir. Les couleurs très claires, le blanc en particulier, sont perçues comme aveuglantes. Les décors au sol – rayures de type bayadère, dessins géométriques répétitifs – et les mouchetures contrastés peuvent être source de confusion. Les motifs aux couleurs tranchées et aux imitations de couleurs naturelles comme celles du gazon, des galets, des fleurs et de paille peuvent être assimilées par le résident à des matériaux réels et à l’espace extérieur. Les couleurs unies et contrastées permettent de distinguer les différentes zones de l’unité Alzheimer et facilitent le repérage des résidents. Dans les parties communes de l’unité Alzheimer, les sols lumineux et clairs réfléchissant la lumière participent à rétablir l’équilibre veille-sommeil, souvent altéré chez la personne désorientée. »

Les Cahiers de la FNADEPA, juin 2016.