Salariés aidants
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« L’équilibre des temps de vie est un enjeu majeur, dans une société où l’hyper-connectivité et les nouvelles technologies réduisent de plus en plus la frontière entre temps de vie personnel et professionnel », écrit l’UNAF (Union nationale des associations familiales). La huitième édition du Baromètre OPE de la conciliation entre vie professionnelle, vie personnelle et vie familiale, dont le volet « salariés » est réalisé en partenariat avec l’UNAF, souligne l’intérêt croissant porté à ce sujet par les salariés français. En 2016 comme en 2015, plus de six salariés sur dix estiment que leur entreprise “ne fait pas beaucoup de choses” pour les aider à équilibrer leur temps de vie. Parmi les mesures attendues, 60% concernent l’organisation du travail : souplesse des modalités et horaires de travail (43%), possibilité d’aménager les horaires de travail en fonction des contraintes parentales (39%), horaires et charge de travail raisonnables pour les collaborateurs (36%), règles simples de vie quotidienne comme éviter les réunions tôt le matin ou tard le soir (26%), travail à distance (26%), organisation efficace des réunions (19%). Le fait d’avoir des enfants est souvent connu dans l’entreprise, mais ce n’est pas le cas pour le salarié aidant familial qui accompagne un parent âgé, précise l’étude. « Les aidants souffrent le plus du présentéisme exigé par leur entreprise et trouvent que le temps qu’ils consacrent à leur vie professionnelle est trop important (41% d’entre eux). Ils souhaiteraient pouvoir en parler lors d’entretiens spécifiques avec leur hiérarchie ou à l’occasion des départs ou retours de congés familiaux. La mise à disposition d’experts et de services d’accompagnement par leur employeur les aiderait à avoir de la visibilité sur les droits, les aides et les ressources disponibles pour la personne aidée. »
www.unaf.fr/spip.php?article20157, 10 juin 2016. www.agevillage.com, 27 juin 2016.