La perception de la chaleur dans un environnement adapté à la démence

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
26 avril 2016

Oliver Kinnane et ses collègues, de l’École de planification, architecture et génie civil de l’Université Queen’s de Belfast (Irlande du Nord), ont proposé des recommandations de conception architecturale d’environnements adaptés aux personnes atteintes de démence, leurs aidants familiaux et leurs aidants professionnels.

Dans une nouvelle étude qualitative, ils ont interrogé cinq personnes malades, âgées de soixante-dix-neuf à quatre-vingt-deux ans, vivant à domicile, sur l’impact de la température ambiante et le rôle qu’elle joue dans la participation aux activités de la vie quotidienne. La priorité, pour les personnes malades, est la maîtrise de leur environnement intérieur. Elles préfèrent la ventilation naturelle ou passive, qu’elles peuvent activer facilement elles-mêmes, à la climatisation mécanique. Elles soulignent l’importance d’éléments familiers tels que le feu ou la bouteille d’eau chaude. Elles n’expriment pas de désir pour un affichage particulier de la température.