Une troisième main pour créer et partager

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
12 mai 2016

« Le handicap cognitif est parfois vue comme un déficit limitant la capacité d’une personne à participer pleinement à une activité dans la société. L’art-thérapie, en revanche, se situe dans un contexte où des personnes âgées adultes atteintes de troubles cognitifs tels que la démence ou l’aphasie se positionnent comme capables, compétentes et engagées dans l’acte de créer et partager une œuvre d’art », expliquent Amanda Lazar et ses collègues, de l’Université Northwestern à Evanston  (Chicago, Illinois), qui analysent le rôle de l’art-thérapeute à travers le concept de « la troisième main », qui apporte un soutien dynamique à la personne malade, en restant « invisible et fluide », qui met en avant l’autonomie et le choix, et qui confirme les capacités et la valeur intrinsèque (self-worth) de la personne. S’appuyant sur ce concept, les auteurs proposent une méthode de travail interactive en art-thérapie, utilisant les arts plastiques ou la technologie.

Lazar A et al. Designing for the Third Hand: Empowering Older Adults with Cognitive Impairments through Creating and Sharing. Proceedings of the 2016 ACM Conference on Designing Interactive Systems, Brisbane (Australie); 1047-1058.  4-8 juin 2016.

ACM New York, NY, USAhttp://ampiper.soc.northwestern.edu/pn0431-lazar.pdf (texte intégral).