Démence et citoyenneté : où en est la recherche ? (4)

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
12 mai 2016

Richard Ward, chargé de cours sur la démence à l’École des sciences sociales de l’Université de Stirling (Ecosse), et ses collègues, explorent le rôle du salon de coiffure dans les relations que les femmes âgées atteintes de démence nouent les unes avec les autres, « rendant visible l’importance d’explorer la routine et le banal pour comprendre leur pouvoir et leur résistance. » Les chercheurs mettent en avant « le travail et l’expérience de professionnels jusqu’ici totalement ignorés dans les soins et l’accompagnement de la démence : les coiffeurs intervenant dans les établissements. » Un projet de recherche intitulé Hair and Care (la (les cheveux et les soins) a été financé par le Conseil de la recherche économique et sociale britannique. Les chercheurs proposent une nouvelle approche dans la prise en compte de l’apparence de la personne malade : la visite au salon de coiffure apporte une meilleure reconnaissance de ses qualités subjectives et a un sens culturel. Une attention particulière est portée aux pratiques narratives et inter-corporelles qui redonnent sa place à la personne.

Ward R et al. ‘Gonna make yer gorgeous’: Everyday transformation, resistance and belonging in the care-based hair salon. Dementia (London) 2016; 15(3): 395-413. Mai 2016.

https://dspace.stir.ac.uk/bitstream/1893/23081/1/Ward%20et%20al%20Citizenship%20and%20Hairdressing.pdf(texte intégral). www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27170589.

Ward R et al. Assembling the salon: learning from alternative forms of body work in dementia care. Sociol Health Illness 2016 ; 38(8).

http://dspace.stir.ac.uk/handle/1893/23062#.V1qHoyOLQ-V, mai 2016.