Stimulation cognitive : pour quels résidents ?

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
09 juillet 2016

Un essai contrôlé et randomisé, mené par Jennifer Middelstädt, de l’Institut de gérontologie de l’Université de Vechta, et ses collègues de l’hôpital universitaire de Cologne (Allemagne), auprès de soixante-et-onze personnes atteintes de démence légère à modérée, montre que l’efficacité de la stimulation cognitive est d’autant plus élevée que le déficit cognitif est peu important. La dépression a un effet modérateur significatif : la stimulation cognitive a davantage d’effet chez les personnes ayant peu de symptômes dépressifs. Pour les chercheurs, le traitement de la dépression est indispensable avant une intervention de stimulation cognitive.

Middelstädt J et al. Cognitive Stimulation for People with Dementia in Long-Term Care Facilities: Baseline Cognitive Level Predicts Cognitive Gains, Moderated by Depression. Alzheimers Dis, 4 août 2016. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27497474.