Réduire la dépression des aidants : religiosité, spiritualité (1)

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
24 septembre 2016

La religiosité [aspect purement sentimental de la religion chez une personne ; attirance pour la religion en général, avec ou sans adhésion à une religion précise] et la spiritualité [ensemble des croyances et des exercices concernant ce qui est de l’ordre de l’esprit ou dont l’origine n’est pas matérielle] aident-elles les aidants de personnes atteintes de démence à mieux endosser leur rôle ? Une étude coréenne, menée auprès de près de cinq cents aidants, examine l’effet de trois sous-dimensions de la religiosité : une activité religieuse organisée ; une activité religieuse ne dépendant pas d’une organisation ; une religiosité intrinsèque. Ces trois types de religiosité ou spiritualité allègent le fardeau de l’aidant lié à la perte l’autonomie de la personne dans les activités de la vie quotidienne. L’activité religieuse ne dépendant pas d’une organisation et la religiosité intrinsèque réduisent l’influence de la perte d’autonomie de la personne malade sur les symptômes dépressifs de l’aidant. Les sous-dimensions de la religiosité diffèrent selon l’appartenance religieuse des aidants.

Yoon KH et al. The moderating effect of religiosity on caregiving burden and depressive symptoms in caregivers of patients with dementia. Aging Ment Health, 23 septembre 2016. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27661263.