La recherche sur la flore intestinale pourrait-elle changer le diagnostic et la prévention de la maladie d’Alzheimer ?
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Un projet de recherche international (AD-gut), associant des équipes de la Société Max-Planck (Allemagne), de l’Université catholique de Louvain, de l’Institut flamand des biotechnologies (Belgique), de l’Université de Lund (Suède), de l’Université de Berne (Suisse), sous la coordination de l’École suisse polytechnique de Lausanne, vient de recevoir 5.1 millions d’euros de l’Union européenne pour « montrer comment la modulation du microbiome intestinal peut ralentir, voire stopper la survenue de la maladie d’Alzheimer » en utilisant des « cocktails probiotiques » (mélanges de microbes pouvant constituer une flore microbienne spécifique) qui seraient encapsulés pour être délivrés dans l’intestin. L’identification des espèces microbiennes pathogènes permettrait ainsi de développer de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques indirectes (ciblées sur l’intestin plutôt que sur le système nerveux central).
www.levif.be, 6 juin 2016. Commission européenne. Horizon 2020. Projet AD-gut. Alzheimer Disease – gut connection. NMP-12-2015 – Biomaterials for treatment and prevention of Alzheimer’s disease.