Exercice physique et prévention : quelles bases physiologiques ?

Prévention

Date de rédaction :
01 juin 2017

« Le vieillissement déclenche de façon naturelle un déclin de la cognition dans les circuits cérébraux, conduisant à des modifications des fonctions exécutives de plus en plus sévères. L’exercice, en revanche, agirait comme une stratégie de renforcement cognitif en modulant la plasticité neuronale via la régulation du facteur neurotrophique issu du cerveau [BDNF-brain-derived neurotrophic factor, une protéine aidant à stimuler la croissance et la différenciation de nouveaux neurones et synapses à partir de cellules-souches, notamment dans l’hippocampe et le cortex]. Gilmara de Assis et Katie Moraes de Almondes, du département de psychologie de l’Université fédérale de Rio Grande do Norte à Natal (Brésil), proposent une revue systématique de ce sujet. « L’exercice physique aérobique est une intervention majeure pour l’amélioration des fonctions exécutives. Son effet dépend de la dose d’exercice, indépendamment de l’état cognitif », concluent les chercheurs. [L’activité physique aérobie est une activité nécessitant l’oxygène comme source principale de combustion des sucres fournissant l’énergie à l’organisme. Le niveau d’activité doit être suffisamment faible pour ne pas imposer de difficultés respiratoires ni de douleurs musculaires.]

De Assis GG et Moraes de Almondes K. Exercise-dependent BDNF as a Modulatory Factor for the Executive Processing of Individuals in Course of Cognitive Decline. A Systematic Review. Front Psychol 2017; 8: 584. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5395613/pdf/fpsyg-08-00584.pdf (texte intégral). www.ac-grenoble.fr/ien.grenoble5/IMG/pdf_aerobie.pdf, 24 mai 2017.