Activité physique adaptée : objectifs thérapeutiques
Interventions non médicamenteuses
En basket-ball, le « tir à trois points » est un tir réussi à longue distance, derrière une ligne placée actuellement à 6.75 m du panier. En sport adapté, la ligne est bien évidemment beaucoup plus proche. Il s’agit de travailler l’équilibre dynamique en double tâches [faire deux choses à la fois] au cours d’une séquence de dribbles, le renforcement musculaire de la ceinture scapulaire (épaules) et des biceps brachiaux (bras) lors des séquences de shoots. La boxe permet le travail de l’équilibre statique en double tâches, le renforcement des capacités mnésiques via l’encodage des différentes commandes verbales (direct, uppercut, crochet), le renforcement musculaire global, et le maintien du lien social sur des exercices d’apprentissage en binôme. Le tir à l’arc (avec des arcs adaptés et des flèches à ventouse) permet le renforcement musculaire de la ceinture scapulaire et des triceps, de l’acuité visuelle, l’entretien de l’équilibre statique en doubles tâches, l’amélioration des liens sociaux via la transmission des conseils techniques entre résidents. Il existe à ce jour très peu d’études sur l’impact de la pratique sportive à proprement parler, soulignent les auteurs. « En pratique, la grande motivation et l’investissement des résidents que nous accompagnons contribuent à améliorer l’estime de la personne et l’investissement des résidents que nous accompagnons contribuent à améliorer l’estime de la personne et l’image qu’elle renvoie à son entourage. Le sport, par sa richesse culturelle et sa diversité, permet de valoriser les capacités physiques des résidents, parfois même insoupçonnées par les proches. »
Barbade V et Le Charpentier G. Le sport en EHPAD, une médiation innovante de réadaptation. Doc’Alzheimer 2017 ; 24 : 25-26. Janvier-mars 2017.