Acceptabilité des robots sociaux
Innovation
Sally Whelan et ses collègues, de l’Université nationale d’Irlande à Galway, ont mené une revue de la littérature sur l’acceptabilité des robots sociaux par les personnes atteintes de démence ou de troubles cognitifs. L’acceptabilité dépend de multiples facteurs, liés entre eux, à trois niveaux : l’individu, les gens qui comptent (significant others) et la société au sens plus large. L’acceptabilité peut être améliorée par l’adoption, pour le robot, d’une communication proche de la communication humaine, par la personnalisation en réponse aux besoins individuels, par la confiance qui peut être accordée au robot, le contrôle que l’on peut avoir sur lui, et son niveau d’adaptabilité. Il n’existe encore que peu d’études de bonne qualité sur le sujet (21 études entre 2005 et 2015 pour les personnes atteintes de démence ou de troubles cognitifs légers). Mais la plupart sont de faible durée, à faible effectif ou sont conduites en laboratoire plutôt qu’en contexte réel.
Whelan S et al. Factors Affecting the Acceptability of Social Robots by Older Adults Including People with Dementia or Cognitive Impairment: A Literature Review. Int J Social Robotics, mars 2018. https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs12369-018-0471-x.