Inégalités : bien vivre avec une démence n’est pas possible dans les zones défavorisées

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Déterminants de la maladie

Date de rédaction :
03 septembre 2020

facteurs d’exclusion sociale, liés à la pauvreté, l’habitat, ou l’accès difficile aux services de soin, sont associés à des inégalités de santé à la fin de la vie. Yu-Tzu Wu, du centre de recherche sur le vieillissement et la santé cognitive de l’Université d’Exeter (Royaume-Uni), et ses collègues, ont étudié une cohorte nationale de 1 547 personnes atteintes de démence et vivant à domicile (Dementia and Enhancing Active Life Study). La qualité de vie, la satisfaction par rapport à la vie menée et le bien-être ont été utilisés comme indicateurs de « bien vivre ». Les chercheurs montrent que l’exclusion sociale est associée à une réduction de la qualité de vie, de la satisfaction par rapport à la vie et du bien-être des personnes malades. Le caractère urbain ou rural n’a pas d’influence sur ces résultats.

Wu YT et al. Inequalities in living well with dementia-The impact of deprivation on well-being, quality of life and life satisfaction: Results from the improving the experience of dementia and enhancing active life study. Int J Geriatr Psychiatry, 24 septembre 2018. www.pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30246354/.