L’utilisation des marqueurs au stade présymptomatique : réservée à la recherche

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Date de rédaction :
17 juin 2020

Une idée actuelle est d’intervenir avant les premiers symptômes pour essayer de stopper la progression de la maladie. Cela marque un tournant dans la recherche thérapeutique, l’intervention devenant préventive, rappelle la Haute Autorité de santé. Sur un plan éthique, l’interprétation des résultats en est délicate, de même que la signification sur un plan individuel. Ainsi, on peut avoir des signes cliniques sans lésion cérébrale détectable et des lésions cérébrales sans signe clinique. Environ un tiers des sujets indemnes de symptômes ont les marqueurs positifs à 80 ans. Les mêmes lésions peuvent donner des tableaux cliniques très différents. Dans l’état des connaissances actuelles, l’analyse des biomarqueurs est aujourd’hui réservée aux personnes désireuses de participer à la recherche ; elle n’est pas autorisée hors de ce cadre en France. De même, le typage de l’ApoE4 n’est pas recommandé dans le suivi clinique courant.

Haute Autorité de santé. Guide Parcours de soins. Patients présentant un trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée. 25 mai 2018. www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2851128/fr/maladie-d-alzheimer-et-maladies-apparentees-diagnostiquer-tot-pour-mettre-en-place-un-parcours-de-soins-et-d-accompagnement-adapte (texte intégral).