La part des gènes

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Date de rédaction :
24 juin 2020

Non, la maladie n’est pas génétique, du moins dans la très grande majorité des cas, expliquent le Pr Claire Paquet, neurologue et Maïté Fontaine, psychologues, au micro d’Alzheimer, la radio ! dans la série Les préjugés. Qu’en est-il réellement ? Une étude internationale, menée par Gail Davies, du centre du vieillissement cognitif et d’épidémiologie cognitive de l’Université d’Edimbourg (Ecosse), combinant des mesures cognitives et des données génétiques de 300 486 personnes, identifie 709 gènes sur 148 zones chromosomiques indépendantes (locus), pouvant influencer la fonction cognitive générale. Parmi eux, les chercheurs trouvent des mutations associées à des troubles neurodégénératifs ou développementaux, des maladies chroniques physiques et psychiatriques, ou encore à la structure du cerveau. Le niveau d’expression de ces gènes est associé à la fonction cognitive dans le cortex. Par ailleurs, ces gènes sont aussi impliqués dans le temps de réaction et de nombreuses variables de santé, parmi lesquelles la vision, l’hypertension et la longévité. Mais les variations de ces 709 gènes n’expliquent qu’une très faible part (4%) des troubles cognitifs observés dans cet échantillon.

https://radiofrancealzheimer.org/broadcast/2290-Les-pr%C3%A9jug%C3%A9s, 8 juin 2018. Davies G et al. Study of 300,486 individuals identifies 148 independent genetic loci influencing general cognitive function. Nat Commun 2018 ; 9(1) : 2098. 29 mai 2018. www.nature.com/articles/s41467-018-04362-x.pdf (texte intégral).