Anticiper financièrement la perte d’autonomie : l’assurance-vie

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Date de rédaction :
18 août 2020

A l’inverse, dans le cadre de l’assurance-vie, la sortie en rente est fiscalement dissuasive au regard des rachats partiels programmés, qui bénéficient pour leur part d’un abattement annuel de 9 200 euros pour un couple au-delà des 8 ans de vie du contrat, soit l’équivalent d’un retrait de 766 euros d’intérêts par mois exonéré d’impôt, alors que la rente, même imposée sur une partie seulement de son montant (en fonction de l’âge d’entrée en jouissance), est soumise à l’impôt sur le revenu au barème progressif. De nouveaux types de contrats d’assurance-vie, dits à annuités variables, sont des contrats en unités de compte avec des garanties optionnelles qui permettent de sécuriser l’investissement du souscripteur et de prévoir à terme le versement de revenus viager déterminés à l’avance. « C’est une façon de concilier le risque d’exposition sur les marchés financiers à la garantie d’un revenu minimum à vie tout en profitant de la souplesse et des atouts fiscaux de l’assurance-vie », explique Sylvain Coriat. Outre un ticket d’entrée important (de 30 000 à 50 000 euros en moyenne), ces produits génèrent des frais plus élevés que ceux d’une assurance-vie classique (de 0,2 à 0,5 % de gestion annuelle en plus).

https://www.lesechos.fr/2018/09/50-70-ans-les-placements-pour-faire-face-a-une-longevite-croissante-998450, 27 septembre 2018.