Baluchon Alzheimer : modalités administratives

Société inclusive

Date de rédaction :
13 mai 2020

Au Canada, l’Association Baluchon Alzheimer, qui organise le répit à domicile 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dessert depuis janvier 2019 toutes les régions administratives du Québec.  Les critères d’inclusion sont analysés au cas par cas. La personne aidée doit avoir été diagnostiquée comme ayant la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée (notamment démence de corps de Lewy, démence vasculaire ou mixte). Les aidants ont droit à un maximum de 14 jours de services de répit (« baluchonnage ») par an. Ces 14 jours peuvent être répartis sur plusieurs périodes de baluchonnage d’un minimum de 4 jours. La fréquence et la durée des baluchonnages sont déterminées en collaboration avec les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et leurs intervenants. Cette démarche s’effectue dans le respect des besoins réels des proches aidants. Cette évaluation tient également compte du risque d’épuisement et de détresse des aidants, ainsi que des inconvénients liés à l’hébergement des personnes aidées plutôt que leur maintien à domicile. Les services professionnels de répit et d’aide, déjà assurés par le CISSS et/ou prévus au plan d’intervention de la personne aidée, peuvent être ajustés à la suite d’une évaluation effectuée par l’intervenant du CISSS et la directrice clinique de Baluchon Alzheimer, s’il y a lieu. Les critères de non inclusion sont un mauvais diagnostic (vérifié au moment de l’inscription) ; de nombreuses pathologies concomitantes (comorbidité) qui ne peuvent être assumées par la baluchonneuse ; l’instabilité de l’état de santé (soins aigus) ; une situation d’hospitalisation ou de soins palliatifs plutôt que de maintien à domicile ; une tierce personne habitant au domicile de la personne aidée pendant le baluchonnage ; la présence d’un trouble grave du comportement que les baluchonneuses ne peuvent assumer et qui n’est pas couvert ou compensé par le plan d’intervention de la personne aidée. En dehors de ces critères, un refus peut être également motivé par : l’absence de baluchonneuses ayant les compétences ou les connaissances nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de la personne aidée ; l’impossibilité de veiller à la santé et la sécurité de la baluchonneuse ; la présence d’animaux en trop grand nombre ; l’incapacité à communiquer dans la langue de la personne atteinte. A noter : Baluchon Alzheimer publie un tableau de bord avec la disponibilité des baluchonnages par région administrative.

https://baluchonalzheimer.com/formulaire-de-requete, 11 décembre 2019.