Jouer aux échecs : un facteur protecteur du déclin cognitif ?

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Date de rédaction :
16 juin 2020

Manuel Lillo-Crespo et ses collègues, du département de soins infirmiers à l’Université d’Alicante (Espagne), publient une revue de la littérature suggérant que la pratique du jeu d’échecs, qui demande une activité mentale intense, pourrait être un facteur protecteur du déclin cognitif chez des personnes sans diagnostic de troubles cognitifs. L’effet chez les personnes avec des troubles cognitifs est encore peu étudié. Pour Iván Fernández-Vega, neuropathologiste à l’hôpital de Txagorritxu (Espagne) et passionné d’échecs, l’engagement fréquent dans ce type d’activités retarde le déclin cognitif en générant un petit niveau de stress qui accroît la neuroplasticité cérébrale.

Lillo-Crespo M et al. Chess Practice as a Protective Factor in Dementia. Int J Envir Res Publ Health, 14 juin 2019. www.mdpi.com/1660-4601/16/12/2116/pdf. Fernández-Vega I et al. “Checkmate the Onset of Dementia”: Prescribing Chess to Elderly People as a Primary Prevention of Dementia. J Alz Dis, 25 janvier 2019. www.j-alz.com/editors-blog/posts/checkmate-onset-dementia.