L’impact des facteurs environnementaux sur les personnes malades participant à des activités de groupe
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Le Pr Jiska Cohen-Mansfield, de l’Institut Herczeg du vieillissement à l’Université de Tel-Aviv (Israël) a développé depuis 2012 un modèle global des processus de participation à un groupe : la réponse des personnes malades à des activités de groupe est influencée par des facteurs personnels (comme la fonction cognitive), des facteurs de stimulation (contenu des activités, taille du groupe) et des facteurs environnementaux (comme la lumière et le bruit). Dans une étude portant sur 69 résidents de maison de retraite et 20 séances d’activités en groupe, elle a observé le contexte environnemental (heure de la journée, lieu, bruit, lumière et température) et les effets de l’activité de groupe (participation, humeur et somnolence des personnes malades). Le bruit de fond et l’heure de la journée ont une influence significative sur les effets de l’activité de groupe : le bruit de fond est associé à une participation réduite et une somnolence accrue des personnes malades. Les activités proposées le matin sont associées à une somnolence accrue. La taille du groupe, la température et la lumière ont peu d’effet.
Cohen-Mansfield J. The impact of environmental factors on persons with dementia attending recreational groups. Int J Geriatr Psychiatry, 8 octobre 2019. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31595549.