Une intervention sur le microbiote intestinal pour tenter de freiner le déclin cognitif est-elle envisageable chez l’homme ?
Innovation
Dans l’intestin humain, des bactéries de l’espèce Faecalibacterium prausnitzii voient leur nombre diminuer chez des personnes atteintes de déficit cognitif léger. Les mécanismes sont liés au stress oxydatif et à la fonction mitochondriale (production de l’énergie nécessaire à tous les processus biochimiques). C’est ce que montre une équipe japonaise, menée par Atsushi Ueda, de l’institut de technologie de Tokyo et de l’Institut de recherche sur les produits nutraceutiques du laboratoire Otsuka Pharmaceuticals. Les chercheurs industriels ont l’objectif d’intervenir sur le microbiote intestinal pour tenter d’améliorer la fonction cognitive chez l’homme. Le défi est d’augmenter spécifiquement la population de ces bactéries dans l’écosystème intestinal.
Ueda A et al. Identification of Faecalibacterium Prausnitzii Strains for Gut Microbiome-Based Intervention in Alzheimer’s-Type Dementia. Cell Rep Med, 14 septembre 2021. https://doi.org/10.1016/j.xcrm.2021.100398.