Aider au maintien des malades jeunes en emploi

Innovation

Date de rédaction :
30 novembre 2021

Un diagnostic plus précoce et des carrières professionnelles plus longues font que de plus en plus de personnes sont diagnostiquées au stade du déficit cognitif léger ou d’une forme précoce de maladie d’Alzheimer, alors qu’elles sont encore sur le marché du travail. Comment adapter leur poste de travail ? Il faut d’abord analyser leurs besoins. Pour mieux comprendre la réalité qui les entoure, les malades jeunes préfèrent des technologies simples et claires, avec le moins d’étapes possibles, et des exemples concrets plutôt que le rappel d’éléments passés. C’est ce que montre l’étude qualitative préliminaire d’un groupe international de chercheurs en ergothérapie, menés par Jennifer Boger, du laboratoire d’ingénierie de conception des systèmes de l’Université de Waterloo (Canada) et Louise Nygård, du département de neurobiologie, sciences du soin et société de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède). Les chercheurs ont interviewé 9 personnes malades jeunes âgées de 46 à 65 ans. Les thèmes identifiés sont les difficultés au travail, les aménagements faits par les employeurs, la diversité des technologies d’assistance, les stratégies pour réaliser les tâches, et les repères pour la conception des technologies.

Shastri K et al. Working towards inclusion: Creating technology for and with people living with mild cognitive impairment or dementia who are employed. Dementia, 8 novembre 2021. https://doi.org/10.1177/14713012211051885.