Recourir aux INM pour réduire les hallucinations

Les hallucinations sont très courantes dans la maladie d’Alzheimer (12-53 %), la maladie à corps de Lewy (45-65 %) et la maladie de Parkinson (25-40 %). Elles sont associées à un déclin cognitif, à une institutionnalisation plus précoce, à une augmentation de la mortalité et sont difficiles à vivre pour les aidants. L’utilisation d’antipsychotiques atypiques pour les traiter entraîne de graves effets secondaires. Les interventions médicamenteuses pourraient avoir un effet réducteur sur ces hallucinations. Un essai croisé randomisé incluant 60 participants l’a démontré. Le programme était composé de séances de thérapie par l’empathie associée à de la psychoéducation, de réminiscence et de musicothérapie. Ces 3 interventions étaient proposées à la suite selon 6 ordres différents pendant 3 semaines. Une intervention était proposée pendant 5 jours avec une période de 2 jours avant de proposer la suivante. L’intervention non médicamenteuse la plus efficace pour une diminution des hallucinations était la thérapie par l’empathie associée à un programme de psychoéducation suivie de la musicothérapie puis de la thérapie par la réminiscence. Cette combinaison d’interventions était également la plus effective pour diminuer le fardeau des aidants.