Enjeux éthiques de la fin de vie et du mourir à domicile, de l’Espace de réflexion éthique de Normandie
Société inclusive
La fin de vie et le mourir à domicile doivent être envisagés comme un projet, qui doit être pensé, anticipé, construit puis mis en place, écrit l’Espace de réflexion éthique de Normandie dans la synthèse de travaux menés entre octobre 2020 et janvier 2021. Ces différentes étapes sont essentielles et doivent toujours faire l’objet de discussion et de collégialité. Il est nécessaire que les échanges entre les professionnels, les personnes en fin de vie, et les proches, soient présents et réactivés en permanence.
Le groupe de travail identifie différents obstacles humains, matériels ou logistiques qui peuvent rendre le processus de la fin de vie et du « mourir à domicile » compliqué, voire impossible même si cela est le souhait exprimé par le patient. Les parcours de fin de vie sont très divers, avec une prise en charge oscillant entre le domicile, les structures d’hébergement et l’hôpital, qui doivent s’accorder au mieux à la situation de la personne en fin de vie et à ses souhaits. Dans un objectif de diminution des inégalités en santé, les personnes en fin de vie devraient avoir la liberté de choisir le lieu de leur fin de vie et de leur décès, et non être contraints par leurs moyens financiers ou le manque d’offre de soins.
Il existe encore aujourd’hui un manque d’information du citoyen quant à ses droits et ses possibilités à ce sujet.
Espace de réflexion éthique de Normandie. Enjeux éthiques de la fin de vie et du mourir à domicile. Dossier thématique. Janvier 2021. Synthèse des ateliers-débat réalisés en Normandie. 19 avril 2021. www.espace-ethique-normandie.fr/9119/ (texte intégral).