Impact de l’amélioration des conditions de logement sur le coût des soins de longue durée

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
23 avril 2025
Langue :
Anglais

Une étude de modélisation prospective combinant deux méthodes a été menée : un modèle de Markov pour simuler les transitions de niveaux de dépendance chez les personnes âgées, et un modèle de macro-simulation pour estimer les coûts associés aux différents types de soins (formels et informels).

Les données issues de deux grandes enquêtes nationales ont été utilisées : l’English Longitudinal Study of Ageing (ELSA) et le Health Survey for England (HSE).

L’étude montre que les problèmes de logement (froid, humidité, surpeuplement, etc.) sont associés à une plus grande probabilité de développer des limitations fonctionnelles. Sans intervention sur le logement, les coûts des soins formels passeraient de 22,4 à 40,8 milliards de livres sterling entre 2022 et 2042, tandis que ceux des soins informels grimperaient de 55,2 à 90,8 milliards.

Dans le scénario où tous les logements seraient améliorés, les coûts seraient réduits en 2042 de 2,8 milliards pour les soins formels et de 7,1 milliards pour les soins informels. Même des interventions ciblées sur les logements souffrant de condensation, humidité et froid excessif permettraient des économies notables.

Les auteurs soulignent l’intérêt d’articuler politiques de santé et politiques du logement estimant que l’amélioration de la qualité des logements constitue une mesure efficace pour prévenir la perte d’autonomie et réduire durablement les coûts des soins de longue durée.