Prévention, intervention et soins de la démence : rapport 2024 de la Commission permanente du Lancet

Prévention

Date de rédaction :
26 novembre 2024
Langue :
Anglais

La mise à jour 2024 de la Commission Lancet sur la démence fournit de nouvelles preuves prometteuses sur la prévention, l’intervention et les soins.

Il rappelle qu’aux douze facteurs de risque déjà présentés dans le précédent rapport, sont ajoutés la perte de vision non traitée et un taux élevé de cholestérol LDL (en milieu de vie).

Le potentiel de prévention est élevé et près de la moitié des cas de maladie d’Alzheimer pourraient être évités en éliminant/contrôlant ces 14 facteurs de risque.

  • La commission permanente du Lancet préconise donc une meilleure éducation des plus jeunes à la prévention, en insistant sur les activités physiques, cognitives et sociales.
  • De nouvelles données montrent que l’activité cognitive (stimulation cognitive) au milieu de la vie est efficace même chez les personnes ayant un faible niveau d’éducation.
  • Cette commission préconise également aux décideurs politiques de mettre en œuvre des stratégies visant à améliorer la qualité de l’air, en particulier dans les zones où la pollution atmosphérique est élevée.
  • Les traumatismes crâniens, à tout âge et quelle qu’en soit l’origine, continuent d’être un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. Aussi, des données nouvelles et améliorées suggèrent que les sports de contact présentent un risque. Certaines actions en particulier pourraient être mises en place pour améliorer la protection contre les traumatismes crâniens, comme : l’utilisation d’un équipement approprié de protection de la tête, la réduction des collisions à fort impact ou le fait d’éviter de pratiquer un sport immédiatement après un traumatisme crânien.
  • Les interventions multi-domaines portant sur plusieurs facteurs de risque à la fois peuvent être bénéfiques que la personne ait un risque génétique élevé ou faible de développer la maladie d’Alzheimer.
  • Enfin des données supplémentaires suggèrent que ces changements pourraient permettre de réaliser des économies et que le risque peut également être modifiable chez des personnes présentant un risque génétique accru de maladie d’Alzheimer.