Comment expliquer le non-recours à l’ensemble de l’offre de soins proposés ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
11 mars 2022
Langue :
Français

Dans le cadre d’un appel à projet de la Fondation Plan Alzheimer, un directeur de recherche du CNRS et deux sociologues ont mené une étude qualitative auprès d’un panel de 38 personnes malades d’Alzheimer afin d’essayer de comprendre comment et pourquoi elles ont, ou non, recours à l’offre de soins (bilan préventif, diagnostic, traitements médicamenteux, soins de support spécialisés, aides à la vie quotidienne) proposée. Le non-recours peut être un non-recours au « bilan préventif personnalisé », « au traitement pharmacologique » ou encore « aux soins de support spécialisés Alzheimer ». Le non-recours peut se traduire « par non-demande, par non-proposition et par non-orientation ».

Le principal résultat de l’enquête « est de souligner l’importance de la “non-adhésion” comme principale explication de la non-demande intentionnelle ». L’enquête fait également ressortir un « motif identitaire fort », c’est-à-dire une « volonté personnelle de “maîtriser l’aléa biologique“ pour continuer de se projeter dans une trajectoire de vie. »