Estimation du statut socio-économique pour les essais sur la maladie d’Alzheimer
Échos d'ailleurs
Les groupes ethniques minoritaires ainsi que les individus issus de populations socialement défavorisées sont historiquement sous-représentés dans les essais cliniques sur la maladie d’Alzheimer, mais présentent un risque cependant un risque accru de déclin cognitif et de maladie neurodégénérative.
Aux États-Unis, l’Institut national du vieillissement (NIA) et la Food and Drug Administration (FDA) ont reconnu cette disparité et imposent le recrutement dans des essais cliniques d’un échantillon inclusif de ces individus. Les données sur l’origine ethnique sont désormais régulièrement collectées dans les essais mais les informations socio-économiques sur les participants le sont encore très peu.
Cet article présente une étude sur l’estimation du statut socio-économique (SES) des participants à des essais cliniques pour la maladie d’Alzheimer. Les auteurs ont utilisé des données provenant de trois essais cliniques différents et ont examiné les facteurs qui influencent le statut socio-économique, comme l’éducation, le revenu et l’emploi occupé.
L’étude a révélé que les participants à des essais cliniques pour la maladie d’Alzheimer avaient généralement un statut socio-économique plus élevé que la population générale. Les auteurs de l’étude ont souligné l’importance de prendre en compte le SES dans la conception et la mise en œuvre des essais cliniques pour la maladie d’Alzheimer, car cela peut affecter la représentativité de l’échantillon et la généralisation des résultats.
Ils ont également noté que des efforts devaient être faits pour recruter des participants issus de milieux socio-économiques plus diversifiés dans les essais cliniques pour la maladie d’Alzheimer.