Un test qui permettrait de déceler la maladie de façon très précoce
Échos d'ailleurs
Les chercheurs de la Northwestern University (Illinois) sont en train de développer ce qui pourrait bien être le premier test détectant les prémices de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau humain. La même équipe avait, en 1998, découvert que le tissu cérébral des malades contenait soixante-dix fois plus de petites protéines solubles et agglutinées, surnommées ADDL, que le tissu cérébral d’un patient sain. Ces protéines attaquent les synapses, c’est à dire les points de connection entre les cellules nerveuses qui stockent la mémoire et redistribuent l’information. Les ADDL participent également à la création des plaques de protéine beta-amyloïde trouvées en forte concentration dans le cerveau des malades. La présence de ces protéines ADDL dans le liquide cérébro-spinal permettrait, selon l’étude des chercheurs de la Northwestern University, de déceler la maladie. Les chercheurs extraient un échantillon du fluide pour l’examiner et procéder au diagnostic du malade. Les tests actuellement entrepris (test de la mémoire, du langage, scanners, etc) établissent un diagnostic partiellement fiable (à 80%). Seule une autopsie permet d’affirmer sans doute l’existence de lésions cérébrales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
The Chicago Sun Times, www.suntimes.com, 2 février 2005,
The Timesonline, www.timesonline.com, 1er février 2005