Vive les unités spécifiques !
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
La prévalence de la démence en institution est passée en dix ans de 39% à 74%. Les EHPAD n’ont pas été conçus, tant sur le plan architectural qu’en ce qui concerne le projet de vie, pour prendre en charge cette pathologie. Dès lors, l’adaptation à la structure augmente souvent les troubles du comportement, les résidents non déments rejettent les nouveaux entrants, les personnels soignants s’épuisent, avec risque de maltraitance. D’où l’intérêt de créer des unités spécifiques : population ciblée, architecture adaptée, personnel suffisant et qualifié, soutien et participation des familles.
Dementiae , M.Drieux, novembre-décembre 2006