Une architecture adaptée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

La collaboration entre l’architecte et un psychologue ou un psychiatre permet de tenir compte des possibilités et des besoins spécifiques de ces personnes, notamment de leurs besoins psychologiques. Un établissement doit offrir une série d’espaces de plus en plus grands, permettant à un malade d’aller tout naturellement vers un lieu où il trouvera nécessairement de la compagnie, essentiellement des soignants jeunes, plus rassurants que les autres résidents. Les couloirs, courts, larges et clairs, doivent être « humanisés » par des plantes vertes, des tableaux ou des photos et converger vers une salle commune, visible de partout. La présence de boutiques (coiffeur, bazar�) est hautement recommandée. Le « luxe » des matériaux utilisés constitue un élément de valorisation de l’ego. Toute circulation doit passer par un lieu où trouver un membre du personnel. 
Gérontologie et Société , n° 119, article de Louis Ploton et Yves Cropier, décembre 2006