De mauvais traitements dénoncés par téléphone
Échos d'ailleurs
Le gouvernement régional de Cadix a mis depuis 1999 à la disposition du public une ligne téléphonique destinée à recueillir les plaintes pour abus ou mauvais traitements à l’égard de personnes âgées. Dans les six premiers mois de l’année 2005, quatre-vingt quinze appels ont été reçus, dont quarante-cinq appels dénonçant des situations de mauvais traitements sur des personnes âgées. Les autres appels concernaient des irrégularités relevées dans des maisons de retraite ou étaient de simples demandes d’information. Les plaintes pour mauvais traitements ont baissé (dix-huit cas en moins) par rapport à l’année précédente. Par ordre d’importance, il s’agit de suspicions de maltraitance au sein de la famille (11%), de constats d’abandon de personnes âgées par la famille (9%), un manque d’attention ou de la maltraitance en maisons de retraite (6%), et de cas d’extorsion de fonds (2%).
Depuis 1999, ce numéro gratuit a recensé 1 434 appels, dont 31% portaient sur des cas de mauvais traitements supposés. Le profil type de la personne âgée risquant de subir cette maltraitance est une femme veuve de soixante-quinze ans, atteinte d’une maladie grave évolutive (notamment la maladie d’Alzheimer ou troubles cognitifs), qui dépend d’une personne et qui souffre d’isolement.
Diario de Cadiz, www.diariodecadiz.com , 5 septembre 2005