Essais cliniques : changer la loi québécoise

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 février 2007

Selon Philippe Voyer, professeur à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Laval, près de 8 % des Québécois de plus de soixante-cinq ans, soit quatre-vingt dix mille personnes, seraient atteints de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Pour que ces patients participent aux travaux de recherche, l’article 21 du Code civil exige qu’ils y soient autorisés par leur représentant légal. Pourtant, moins de cinq pour cent des aînés québécois ont un représentant légal officiel, c’est-à-dire désigné par la Cour. Le Pr Voyer maintient que les recherches présentant peu ou pas de risques devraient pouvoir être autorisées par les proches du patient. Ce qui est le cas dans les autres provinces.
www.conseil-des-aines.qc.ca. ; www.sciencepresse.qc.ca , 8 février 2007