Revue de Presse nationale et internationale Juin 2007 (du 28 mai au 29 juin)
Droit des personnes malades
Florence Pasquier, directeur du Centre de mémoire, de ressources et de recherche de Lille, demande au Président de « mettre le paquet sur la recherche », comme cela a été fait pour le cancer ou le sida. Bruno Dubois, professeur de neurologie, réclame « une base nationale de données pour mieux connaître la maladie ». Claude Jeandel souhaite que l’on poursuive « le développement de filières gériatriques au sein des hôpitaux ». Arlette Meyrieux, présidente de France-Alzheimer, rappelle qu’« il faut aider les aidants en leur donnant un véritable statut et surtout en développant des accueils temporaires ou toutes autres structures de répit pour recevoir, y compris en urgence, le malade durant quelques heures, quelques jours ou quelques semaines ». « De vrais accueils thérapeutiques de jour », précise Guy Le Rochais, vice-président du collectif Grande cause Alzheimer. « Le défi qui se présente à nous, affirme Patrick Massé, directeur d’EHPAD, est d’inventer la maison de retraite de demain : celle qui sera capable d’accueillir au sein de petites unités spécifiques de dix à douze personnes aussi bien des malades d’Alzheimer que des personnes handicapées vieillissantes ou simplement des personnes âgées dépendantes ». « Finissons en avec la camisole chimique », adjure Jean-Marie Vetel, président du Syndicat national de gérontologie clinique, qui revendique de « développer, au sein des hôpitaux, des unités psycho-gériatriques, ayant du temps et de la compétence pour accueillir ces patients ». Et surtout « ne pas oublier les malades jeunes », ajoute Catherine Ollivet, présidente de la Coordination Ile-de-France Alzheimer. Et « avoir le même accès aux soins dans la Creuse qu’à Paris », conclut Philippe Thomas, professeur de psycho-gériatrie. La Croix , Pierre Bienvault, 13 juin 2007