Franchises : pédagogie politique

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 août 2007

Pour Etienne Lefebvre des Echos, cette fois, l’abcès est crevé. Après avoir maintes fois hésité à dévoiler précisément ses intentions sur la création d’une franchise non remboursée sur les soins, un engagement phare de sa campagne, Nicolas Sarkozy en a détaillé lui-même les modalités. Mais l’exercice de pédagogie s’annonce difficile pour une mesure impopulaire qui provoque un tollé. Le Parti socialiste estime que « la franchise utilise la compassion en direction des malades pour justifier une mesure impopulaire ». Jean-Luc Préel, député Nouveau Centre, note que les franchises ne seront pas à la hauteur des besoins et demande si « la franchise est destinée à financer de nouvelles dépenses, comme celles liées à la maladie d’Alzheimer, ou à faire des économies en responsabilisant le patient ». Roselyne Bachelot, annonçant que « la franchise sera juste », demande quelle est la personne qui ne peut pas payer quatre euros par mois sur des objectifs aussi importants. 
Il s’agit d’une franchise par acte et non pas une franchise globale, comme cela avait été envisagé lors de la campagne présidentielle. Roselyne Bachelot explique qu’une franchise par acte est plus simple à mettre en place et qu’il s’agit aussi de responsabiliser les assurés en agissant sur la consommation médicale.
Le Figaro , Le Monde , nouvelobs.com , tf1.lci.fr , 31 juillet 2007. www.senioractu.com ,www.libération.fr , 2 août 2007. www.actualité-news-environnement.com , 3 août 2007. Sud Ouest , 17 août 2007.