Commission Ménard : valoriser les métiers paramédicaux

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 novembre 2007

La commission Ménard souligne qu’il n’y a pas de reconnaissance financière des formations complémentaires en gériatrie acquises par les infirmières, notamment pour celles travaillant auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elle propose la création de nouveaux diplômes universitaires de gériatrie, facultatifs, agréés conjointement par les ministères chargés des personnes âgées, de la santé et des universités, ajoutant que l’on ne peut « espérer attirer et fidéliser des personnels au service de la personne âgée si une revalorisation salariale n’est pas engagée ». La commission propose, afin d’améliorer l’offre à domicile, de créer des places « renforcées », c’est-à-dire valorisées pour recruter du personnel formé spécifiquement aux soins quotidiens et à l’accompagnement (assistants de soins en gérontologie), à la prise en charge globale (infirmières cordinatrices) et à la réhabilitation cognitive (ergothérapeutes et psychomotriciens). Ces créations seraient réalisées dans les services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD) et de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ou dans le cadre d’un groupement de coopération sociale et médico-sociale. Ainsi, sur prescription médicale, les ergothérapeutes et les psychomotriciens pourraient intervenir à domicile et assurer, dès le diagnostic, l’éducation thérapeutique, un bilan d’adaptation du logement, la réhabilitation et la stimulation cognitive et en cas de crise, la prise en charge des troubles du comportement.
www.soignants.com , www.infirmiers.com , 9 novembre 2007. Actualités sociales hebdomadaires , 16 novembre 2007.