Valorisation du bénévolat (1)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 avril 2008

Quatorze millions de bénévoles selon le député de l’Hérault Kléber Mesquida, onze millions selon le député des Côtes-d’Armor Marc Le Fur, exercent régulièrement une activité dans le monde associatif en France, représentant neuf cent trente-cinq mille emplois en équivalent temps plein ; le nombre d’heures a augmenté de plus de 30% en six ans. Dans un contexte de manque de moyens, comment former de nouveaux bénévoles pour assurer la pérennité des actions ? Le prix de journée du stagiaire bénévole stagne depuis des années à vingt-trois euros, contre trente-six euros pour un fonctionnaire territorial et cinquante à cent cinquante euros pour un salarié du privé, selon le député, et mériterait d’être revalorisé. Le ministère du Travail, des relations sociales et de la solidarité répond que l’Etat conforte sa politique de soutien au monde associatif et en particulier au bénévolat. Neuf millions et demi d’euros seront consacrés en 2008 au dispositif d’intervention du Conseil de développement de la vie associative (CDVA), dont la majeure partie sera destinée à la formation des bénévoles. Entre 2005 et 2007, ces crédits ont augmenté de 40%, et plus de trois cent cinquante mille journées de formation dispensées. Des expériences de déconcentration de crédits en Alsace, Lorraine et Nord-Pas-de-Calais seront poursuivies afin de mutualiser les fonds consacrés par l’Etat et les collectivités territoriales et dynamiser l’offre de formation des bénévoles au niveau local. 
Assemblée nationale. Questions 7563 de Marc Le Fur et 14776 de Kléber Mesquida, JO du 18 mars 2008.