Risque dépendance : quelle place pour l’assurance privée ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 avril 2008

Gérard de la Martinière, président de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) plaide pour un partenariat public-privé laissant une large part au marché. Il n’est « pas convaincu que la solidarité nationale doive couvrir des gens qui ont un important patrimoine financier ou immobilier. Il faut que la prise en charge soit ciblée sur les populations qui en ont vraiment besoin et qui, sans cela, risqueraient de se trouver dans une situation inadmissible. Pour les autres, il faut que le marché puisse se positionner. Ce serait pour les gens un élément de clarification de savoir qu’ils doivent s’assurer ». Il propose, pour les plus jeunes, d’adjoindre un contrat dépendance au contrat de retraite complémentaire, avec une déductibilité d’impôts de 10% du revenu, et pour les plus âgés, de transformer une partie de leur contrat d’assurance-vie en contrat couvrant la perte d’autonomie. La FFSA évoque également, plutôt qu’une sortie en rente, un paquet de services permettant le maintien à domicile : par exemple, trois heures de ménage tous les deux jours, ou un heure d’aide soignante pour la toilette.
www.agevillagepro.com , 7 avril 2008.