Cinquième risque : domicile ou établissement ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 mai 2008

Pour Valérie Létard, « il est indispensable de dépasser les querelles de principe entre les partisans du « tout domicile » et ceux du « tout établissement ». De façon répétée toutes les enquêtes d’opinion démontrent qu’une très grande majorité de nos concitoyens souhaite rester à domicile, le plus longtemps possible. Il est certain cependant que la solution de l’hébergement en établissement, notamment face à la maladie d’Alzheimer aux stades les plus avancés reste incontournable, aussi bien pour une prise en charge permanente de la personne que pour la préservation de l’équilibre des aidants familiaux. On ne peut pas se satisfaire du constat � terrible � de l’augmentation catastrophique de la mortalité des aidants lorsque le conjoint est atteint de la maladie d’Alzheimer.
Il faut répondre à l’épuisement des aidants par un développement harmonieux de l’offre de services à domicile et en établissement. Développement quantitatif aussi bien que qualitatif en adaptant les établissements en terme de soins et d’accompagnement. Adaptation de la structure de l’offre également, en développant progressivement à la place des simples établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) des plates-formes gérontologiques complètes, ouvertes sur l’extérieur, allant du dépistage de la maladie d’Alzheimer (consultation mémoire) aux activités de maintien à domicile (services de soins infirmiers à domicile) d’hébergements séquentiels (accueils de jours et hébergements temporaires) et d’hébergement permanent ».
www.travail-solidarite.gouv.fr , 16 avril 2008.