Cinquième risque : maîtrise du reste à charge

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 mai 2008

Pour Valérie Létard, le reste à charge en établissement concerne plus de six cent mille personnes âgées et leurs familles. Quatre vingts pour cent des usagers ne peuvent faire face au coût de l’hébergement dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). La secrétaire d’Etat estime « inacceptable de laisser nos ainés dans cette angoisse au soir de leur vie ». Mais comment réduire le reste à charge ? Valérie Létard s’interroge sur « l’opportunité de continuer à mettre à la charge des usagers une part des aides soignantes », ce qui signifierait un transfert de charge sur l’assurance maladie : « il s’agit d’une source de complexité dans la gestion de l’établissement et d’un surcoût peu justifiable pour les usagers ». » Il faut également s’interroger sur la cohérence entre les différents mécanismes d’aides à l’hébergement et introduire plus de cohérences entres eux en aidant plus les personnes dont les revenus sont les plus modestes ». La secrétaire d’Etat estime indispensable que se développe, à côté de l’offre commerciale dans les EHPAD, une offre portée par des établissements non lucratifs, dont l’expérience montre que ces établissement pratiquent des tarifs plus bas et offrent une qualité de services le plus souvent de qualité. Aucun progrès effectif dans la maitrise du reste à charge ne pourra être réalisée sans le concours actif du secteur associatif 
www.travail-solidarite.gouv.fr , 16 avril 2008.