Plan Alzheimer : coopération scientifique internationale

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 juillet 2008

Les organismes de financement de la recherche québécois (Fonds de la recherche en santé du Québec – FRSQ), canadien (Institut des neurosciences, de la santé mentale et de la toxicomanie, Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada, et français (INSERM) ont signé une convention de partenariat de recherche sur le diagnostic, le traitement ou la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, en présence du premier ministre français François Fillon et de son homologue québécois Jean Charest. Selon André Syrota, directeur général de l’INSERM, « les projets devront être de grande envergure, associant des spécialistes de différentes disciplines et de différents établissements universitaires et hospitaliers regroupés dans le cadre de consortiums multi-disciplinaires. Ces consortiums devront être structurés de façon à apporter une valeur ajoutée originale que chaque pays ne pourrait atteindre seul ». Côté français, cette initiative s’inscrit dans le cadre du nouveau plan Alzheimer, prévoyant la création d’une Fondation de coopération scientifique dans laquelle partenaires académiques et privés travaillent de pair. Côté québécois, ce projet s’inscrit dans le mandat confié par Philippe Couillard, ministre de la Santé et des services sociaux, à un comité d’experts chargé d’élaborer un plan d’action national sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées (soins, services et qualité de vie), qui doit être déposé à l’automne 2008. Pour Marielle Gascon-Barré, présidente intérimaire du FRSQ, « ces collaborations se sont avérées particulièrement fructueuses dans le domaine des neurosciences et l’idée d’amorcer un programme commun d’envergure sur la maladie d’Alzheimer s’imposait d’emblée ».
www.gazettelabo.fr, 7 juillet 2008. www.senioractu.com , 10 juillet 2008.