Cinquième risque : les réactions au rapport de la mission du Sénat Septembre 2008

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 août 2008

La Fédération nationale des Aînés Ruraux maintient sa position sur « la nécessité absolue de conserver un reste à vivre et un reste à charge pour les familles ». La situation du conjoint valide restant au domicile doit être prise en compte : il « doit disposer de moyens de subsistance décents », tout comme « pour la famille qui assure le maintien à domicile du parent en perte d’autonomie ». Les Aînés ruraux s’opposent à la reprise sur patrimoine : « principe contraire à l’égalité de traitement des citoyens ». Ils estiment que la diminution proposée de deux cents euros de reste à charge pour les familles « ne correspond pas à la réalité des retraites ». Concernant le financement assurantiel, les Aînés ruraux rappellent qu’il ne peut être que le complément d’une solidarité nationale, et que « la souscription devrait donner lieu à des avantages fiscaux ». Ils approuvent la nécessité d’améliorer la grille AGGIR pour la compensation de la dépendance, et estiment « absolument nécessaire d’uniformiser les évaluations de la perte d’autonomie ouvrant droit aux prestations, que ces dernières soient publiques ou privées ». et souhaitent, pour 2010, une complète convergence de traitement et de prise en charge des personnes âgées et handicapées, en application de la loi de février 2005. 
www.agevillagepro.com , 21 juillet 2008.