Bien parler pour bien traiter

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 mai 2007

Faute de formation continue suffisante, d’une réelle politique de bientraitance dans les institutions gériatriques, de représentations sociales de la vieillesse, les soignants peuvent être maltraitants par le langage. Adapter un langage professionnel adapté à la population âgée est le gage d’une meilleure qualité des soins, donc d’une attitude bientraitante à son égard. Il faut réfléchir au mode verbal de la prise en charge dès l’accueil de la personne âgée en institution. Le langage en gériatrie est révélateur d’une vision commune de la vieillesse. La bienveillance langagière nécessite donc une réflexion collective favorisée par la formation continue.
Soins Gérontologie , Séverine Decayeux, mai juin 2007