L’exemple Bretonneau

Dès son ouverture en 2001, l’hôpital Bretonneau, à Paris, réserve la moitié de ses places d’hôpital de jour à la prise en soins des personnes souffrant de troubles cognitifs. Pour une capacité de quinze places, l’équipe se compose de cinq soignants, d’un gériatre et d’un neurologue, d’un neuro-psychologue, de rééducateurs, d’une assistante sociale et d’arthérapeutes. Son organisation repose sur trois axes principaux : une démarche diagnostique structurée de qualité, une rééducation cognitive adaptée à chaque patient, une prise en compte active des aidants. L’admission comporte un bilan soignant, des tests neuropsychologiques, un bilan ergothérapeutique, psychomotricien et orthophonique. Les patients sont accueillis une à deux journées par semaine, pendant six mois maximum. Lors de la journée de bilan, des évaluations de la souffrance morale de l’aidant et des répercussions de la maladie de son proche sont réalisées de façon systématique. 
Dementiae, De senectute, S.Stirati-Buron, P.Koskas, O.Drunat , janvier-février 2007