Accueil temporaire : comment l’améliorer ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 octobre 2007

Irène Sipos, médecin directeur de la Maison Saint-Cyr de Rennes, a étudié les difficultés de mise en place d’un accueil temporaire auprès de vingt-quatre personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et syndromes apparentés. Si l’aidant peut utiliser favorablement cette opportunité, les personnes malades vivent très souvent cette expérience comme une crise et les troubles comportementaux et somatiques sont fréquents. Elle suggère de renforcer la préparation autour de l’arrivée sans toutefois trop peser sur les aidants, qui peuvent ne pas désirer tout livrer dans un premier entretien, d’établir des liens avec les services professionnels à domicile et les médecins traitants, avec l’accord des personnes concernées, de préciser le rôle de la famille ; et préparer la sortie dès l’accueil. La durée du séjour devrait être d’au moins deux semaines afin que l’aidant se repose, que la personne malade ait le temps de s’adapter et de vivre une expérience positive, et que l’équipe puisse mener son observation et renforcer rapidement les liens avec les services extérieurs en fonction des besoins (hôpital, services de soins à domicile, CLIC, consultation mémoire, hôpital de jour), que la personne soit déjà connue de ces services ou qu’il faille en envisager la possibilité. 
Neurologie Psychiatrie gériatrie . Gouley C. L’accueil temporaire des malades Alzheimer (et syndromes apparentés) : difficultés repérables et améliorations envisageables . octobre 2007.