Intimité hors mariage : recommandations

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 mars 2008

L’intimité entre résidents ne va souvent pas plus loin que de se tenir par la main, mais ces nouvelles relations sont souvent source de détresse pour les conjoints qui gardent et chérissent le souvenir de la relation de toute une vie : « il est déjà difficile de voir son conjoint perdre la mémoire, mais se sentir en plus rejeté ou remplacé est extrêmement difficile à vivre », pour le Professeur Peter Rabins, directeur de la division de psychiatrie et santé publique de l’Hôpital Johns Hopkins de Baltimore (Etats-Unis). De plus, des questions éthiques complexes apparaissent si le conjoint a des relations physiques avec un autre résident, et la capacité de consentement doit être évaluée avec la famille et les soignants. Il est crucial de savoir si la personne malade comprend ce qu’elle fait, et la famille doit être impliquée. L’équipe doit légalement proposer à la famille de l’aider à trouver un expert psychologue ou psychiatre. 
 www.johnshpkinshealthalerts.com/health_after_50, www.prweb.com , 24 février 2008.